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Comment calculer la surface vitrée RT 2012 ?

La réglementation thermique RT 2012 impose des règles précises concernant les surfaces vitrées des bâtiments neufs. Bien comprendre ces exigences et de maîtriser la méthode de calcul est essentiel pour concevoir des espaces de vie lumineux, confortables et économes en énergie.

Les règles de la RT 2012 sur les surfaces vitrées

Selon la réglementation thermique RT 2012, la surface totale des parois vitrées doit représenter au moins 1/6e de la surface habitable du logement, soit environ 16,7%. Cette exigence vise à garantir un apport suffisant en lumière naturelle dans les pièces de vie.

La lumière du jour contribue au bien-être des occupants et permet de réduire les besoins en éclairage artificiel. Pour optimiser cet apport, il est conseillé d’orienter les principales surfaces vitrées au sud.

Particularités des pièces de sommeil et l’ouverture des fenêtres

Dans les chambres et autres locaux de sommeil non climatisés, la RT 2012 impose la mise en place de protections solaires mobiles (stores, volets…) pour limiter les apports de chaleur en été.

Dans la maison de demain, les fenêtres doivent pouvoir s’ouvrir sur au moins 30% de leur surface totale afin de permettre une ventilation naturelle efficace. Cette disposition participe au confort des occupants en évitant les surchauffes.

La méthode de calcul de la surface vitrée RT 2012

Pour chaque paroi vitrée mise en œuvre dans la construction écologique, le fabricant doit calculer et fournir ses caractéristiques thermiques et lumineuses selon la norme EN 14351-1. Il s’agit notamment du coefficient de transmission thermique Uw (en W/m2.K), du facteur solaire Sw et de la transmission lumineuse TLw.

Ces données tiennent compte du type de vitrage (simple, double, triple), des performances du cadre, de la présence éventuelle de gaz isolant, des dimensions de la paroi et d’éventuelles protections solaires intégrées.

Les caractéristiques selon l’orientation et la mise en œuvre

Le bureau d’études thermiques chargé des calculs RT 2012 va intégrer les caractéristiques fournies par le fabricant en les adaptant à la situation de chaque paroi vitrée. Il va notamment prendre en compte l’orientation de la façade, l’inclinaison de la fenêtre, la présence de masques proches et l’épaisseur du tableau.

Des coefficients correctifs seront appliqués selon l’exposition au bruit, au vent ou aux risques d’effraction. La performance pourra aussi être impactée par la mise en œuvre (type de pose, traitement des liaisons…).

Réalisation du calcul thermique par le bureau d’études

Une fois l’ensemble des caractéristiques obtenues, le bureau d’études peut réaliser le calcul thermique conventionnel qui permettra de vérifier la conformité du projet à la RT 2012. En fonction du type de bâtiment, de sa forme, de son usage et de la zone climatique, il évaluera les besoins bioclimatiques (Bbio), la consommation d’énergie primaire (Cep) et le confort d’été grâce à des logiciels spécialisés.

Dans le cas d’une maison individuelle, la surface totale des parois déperditives (planchers bas, murs, toitures, fenêtres) utilisée dans le calcul correspondra à la surface habitable multipliée par un coefficient allant de 1,2 à 1,4 selon la compacité du bâti.

Les apports solaires et lumineux grâce aux surfaces vitrées

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View of street near building with beauty of vegetation outside

Pour profiter au mieux des apports solaires gratuits en hiver et de la lumière naturelle toute l’année, il est essentiel d’optimiser l’orientation des surfaces vitrées. Les grandes baies principales seront idéalement situées au sud, éventuellement à l’est ou à l’ouest.

La façade nord pourra accueillir des fenêtres de dimensions plus modestes pour limiter les déperditions. Des puits de lumière zénithaux complèteront le dispositif.

Des vitrages performants en isolation et transmission lumineuse

Le choix de vitrages performants est important pour assurer le confort des occupants été comme hiver. On privilégiera des doubles ou triples vitrages peu émissifs offrant un coefficient Ug faible (inférieur à 1,1 W/m2.K) pour une isolation thermique renforcée.

Le facteur solaire Sg devra être suffisamment élevé (supérieur à 0,4) pour laisser entrer un maximum de chaleur en hiver, tout en étant réduit côté sud et ouest pour limiter les surchauffes estivales. Une transmission lumineuse élevée (au moins 0,7) garantira un éclairage naturel de qualité.

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Adrien
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